top of page

Sur les traces des dinosaures

  • Photo du rédacteur: Pauline et Pierre
    Pauline et Pierre
  • 2 oct. 2019
  • 3 min de lecture

Après l'isolement complet à Sajama, on se disait « chouette, on va de nouveau pouvoir profiter des terrasses de cafés et des pâtisseries ». A vrai dire, nous avons été quelque peu déçus par Cochabamba et avons écourté d'une journée notre passage dans cette ville, qui pourtant était déjà court dans le planning.


En effet, il y fait chaud, les rues sont étroites et très encombrées, ce qui accentue la sensation de pollution. De plus, la nourriture restait assez chère et pas aussi goûteuse que nous l’espérions. Nous avions entendu beaucoup de bien du marché par exemple. Il est possible que nous ayons simplement manqué de chance, en tout cas, pour nous c'était vraiment quelconque pour ne pas dire pas bon.


Ainsi, en une journée et demie, nous n'avons pas fait grand chose à part être monté voir Jésus. Remarque, c'est déjà pas mal et pas donné à tout le monde. Animés par l'instinct du pèlerin, nous avons grimpé environ 1000 marches qui montent jusqu'à lui plutôt que de prendre le téléphérique. Arrivés en haut, le point de vue nous a confirmé un sentiment que nous avions déjà. Notre hôtel était un peu excentré du quartier touristique plus bourgeois. Les grands buildings et beaux quartiers s’étalaient plus au nord de l'endroit où nous logions. En se renseignant sur internet et en se promenant un peu plus au nord, on se rend compte qu'il est possible de passer un séjour plus agréable à Cochabamba mais dans ce cas là, le budget augmente un peu et on perd clairement en authenticité. Bref, nous avons passé notre chemin pour le parc national de Toro Toro.


Un ami d'amis nous avait prévenu. De mémoire, il disait quelque chose dans ce style là : "Le trajet pour Toro Toro est loooonnng et paraît interminable. Mais bon, en 2017, ils étaient en train de créer une route goudronnée. Ce sera peut être fini quand vous y serez...". Vous voulez savoir ? Ils y travaillent encore. Sur les 130 km qui mènent à Toro Toro, il doit y avoir 70 km de travaux. Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère. C'est à se demander combien de voies ils vont faire. Ils rasent plaines et montagnes. Quoi, c'est pas possible de raser une plaine ? Bah eux ils y arrivent. Dommage pour nous de passer pendant cette phase de travaux qui devrait durer un demi siècle. En revanche, les paysages sont magnifiques. Il y a des synclinaux et anticlinaux aux couleurs arc-en-ciel : du rouge, du vert et des dégradés de gris qui virent au bleu.

Une fois à destination, on découvre un super petit village qui joue la carte du dinosaure à fond. On vous laisse découvrir les photos. La raison ? Le coin jouit d'un site géologique idéal pour la conservation d'empreintes de dinosaures. Pierre ne se sentait plus.

Le marché était top. On y a mangé midi et soir. Seul bémol, il n'y a pas d'accès internet dans le village. Nous avons emprunté le téléphone d'un autochtone pour rassurer les parents.

Heureusement, nous avons fait de belles rencontres et avons pu papoter jusque tard le soir sur le voyage et l'écologie en général. Cela nous a donné des idées pour notre quotidien en France.


Le lendemain de notre arrivée, nous avons fait un tour à la journée. Le matin, c'était visite de la Ciudad de Itas. Il s'agit d'un massif rocheux impressionnant avec des grottes et cathédrales rocheuses. Les effets de lumière sont saisissants.

L'après midi, nous avons visité la grotte Humajalanta. D'après le guide du routard, il s'agit d'une sortie spéléologique difficile. Effectivement, il faut être en bonne condition physique, pas trop gros et certainement pas claustrophobe. Ça descend profond, il faut ramper, passer des espaces à peine plus grand qu'une chatière, faire du rappel... uniquement à la lumière de notre frontale. On en sort moulu et crade mais fière d'avoir réussi le tour dans la grotte sans crise de panique.


Le lendemain et avant de reprendre un bus pour Cochabamba, nous faisons une excursion à la demi journée pour voir des traces de dinosaures et une cascade au fin fond d'un canyon. Les traces sont immanquables, on peut même deviner la scène qui s'est jouée ici il y a quelques millions d'années. En arrivant à la cascade, l'eau est fraîche mais agréable au milieu d'une randonnée, surtout que la remontée en pleine cagnasse nous fait transpirer.

Au retour de la randonnée, nous avons directement pris un minibus pour Cochabamba, puis on a enchaîné avec un bus de nuit pour Sucre !


Comentários


Mariage_edited.png
A propos de nous.

Un couple juste marié qui a bien l'intention de savourer chaque instant de cet incroyable voyage.

"ppontheroad".

© 2023 by Going Places. Proudly created with Wix.com

  • White Facebook Icon
bottom of page