Île des Pins et sable fin
- Pauline et Pierre
- 3 mars 2020
- 3 min de lecture
Dans notre périple, la Nouvelle Calédonie est une destination de rêve, que nous n’avions pas envisagé tout de suite du fait du surcoût que cela engendre sur un billet type tour du monde. Pour la petite histoire, nous voulions rejoindre notre copain de promo Antoine, qui s'est installé là-bas il y a 7 ans et que nous n'avons pas vu depuis notre remise des diplômes en 2012. L'opportunité était trop belle pour passer à côté.
Avoir un pied à terre dans le pays qu'on visite est super cool et reposant dans notre voyage. Antoine et sa compagne Laurence nous accueillent comme des rois et nous cherchent à l'aéroport. Ça tombe vraiment à pic parce qu’entre les turbulences dans l'avion dues à la tempête tropicale UESI, la distance entre l'aéroport et Nouméa et les inondations, on n'avait pas la foi de prendre les transports en commun.
La maison d’Antoine et Laurence est géniale. Ils ont quitté leur boulot respectif en ville pour s’installer à la campagne côté montagne à 30 minutes de Nouméa, dans l’objectif d’organiser des camps pour les enfants durant les vacances scolaires. Il y a du terrain et des animaux partout : poules, moutons, lapins, chien et chat. La maison s’ouvre sur une belle terrasse avec piscine, et nous avons une chambre rien que pour nous... le bonheur !
Nous ne restons qu'une nuit chez eux pour le moment car nous avons prévu de commencer notre séjour sur l'île des Pins puis sur Lifou. Ce jour-là, nous discutons de nos vies après l’école, profitons de la piscine, d'une bonne bière et d'un jeu de société comme si nous étions à la maison. Ça fait du bien. Le décollage du lendemain est prévu très tôt. Il faut se lever à 5h et heureusement la tempête tropicale est passée et le gros de la crue terminée. Nous aurions préféré prendre le bateau mais la rentrée scolaire, les annulations dues à la tempête et les rares horaires de ferry ont eu raisons de nous.
L'île des Pins, c'est la destination carte postale. L’eau est turquoise, la plage bordée de cocotiers et le sable blanc est ultra fin. Pendant 5 nuits, nous dormons au camping Naitawatch situé entre les baies de Kuto et de Kanumera. Sur les îles loyauté, l'activité principale est la plage. Nos deux premiers jours sont donc consacrés au farniente le temps que les restes de la tempête passent. C'est quasi désert ici, nous ne croisons personne à part quelques couples de japonais et calédoniens en vacances.
Le temps s'améliore lors des trois jours suivants et nous parvenons à faire la visite de l'îlot Brosse et de l'îlot Moro. Ce que nous préférons durant cette activité, c'est le repas de langoustes et de poissons frais sous les cocotiers. Il est normalement possible d'observer de nombreuses tortues et des raies manta mais ce n'est pas pour cette fois.
Le dimanche, nous louons des vélos à la demie journée pour rejoindre la baie d’Oro de l’autre côté de l’île. Après le plaisir de faire un peu de sport vient le coup de chaleur. On se retrouve à rouler en plein cagnard pendant toute la matinée. Il faut s’imaginer que le thermomètre monte à 30° dès 8h du matin avec un taux d’humidité élevé, un vrai hammam !
Nous profitons du dernier jour pour participer à la sortie pirogue, qui est vraiment géniale. Après avoir navigués pendant deux heures à la voile sur le lagon, nous sommes déposés au bout de la baie d'Upi pour rejoindre une piscine naturelle aux eaux cristallines et remplie de poissons. Nous marchons ensuite dans un bras de mer qui s’apparente à une rivière de sable, jusqu’à la baie d’Oro.
Sur l'île des pins, on se repose et on mange très bien au restaurant du camping :) Nous avons l’impression de prendre des vacances pendant notre voyage longue durée. C’est peut-être difficile à imaginer mais notre périple est une sacrée expérience de vie, exigeante mais tellement enrichissante !
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