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Le tour de Quilotoa

  • Photo du rédacteur: Pauline et Pierre
    Pauline et Pierre
  • 2 sept. 2019
  • 4 min de lecture

Dans la région du Cotopaxi, un autre volcan attire notre curiosité : le Quilotoa. Il présente un grand cratère avec une lagune couleur émeraude à l’intérieur. De nombreuses randonnées sont possibles autour de ce volcan, qui culmine à 3 914 m d’altitude. Nous optons pour une randonnée de 3 jours, de Tigua à Isinlivi, en passant par Quilotoa et Chugchilan. Pour que la randonnée soit plus confortable, nous laissons une partie de nos affaires à l’hôtel de Latacunga.


Pour la petite anecdote, nous avons dormi à la Posada de Tigua la veille du trek. Cette ferme auberge nous a été conseillée par Felipe, un équatorien rencontré lors d'un covoiturage entre Strasbourg et Paris il y a 2 ans, et a qui on évoquait déjà nos envies de voyage. La ferme appartient à sa famille, et est très sympa avec des vaches, un cochon, des oies, des moutons et des alpagas.

Pour atteindre la Posada de Tigua, il suffit de prendre un bus depuis le terminal de Latacunga et de ne pas oublier de dire au chauffeur de s’arrêter à l’intersection souhaitée. Nous passons l’après-midi à lire au coin du feu et à rêvasser.

Jour 1 : de Tigua à Quilotoa


Le lendemain matin, après un bon petit déjeuner servi avec tous les bons produits de la ferme, nous entamons notre première journée de randonnée avec environ 14 km à parcourir, une gentille petite promenade (ça c’est ce qu’on s’est dit avant de découvrir qu’il y avait en fait un canyon à franchir et que notre acclimatation à l’altitude n’était pas encore au top).

En sortant de la ferme, on prend notre temps, on admire les paysages, on accompagne le troupeau de vaches, alpagas et moutons vers les champs, on s’émerveille devant les collines dorées, qui contrastent avec le ciel d’un bleu intense.

Après 3 heures de marche, le sentier se corse et commence à monter (cela n’annonce rien de bon car on voit sur notre carte que nous devons franchir la rivière, en toute logique on devrait plutôt descendre…). Un kilomètre plus tard, le sentier s’arrête devant une petite maisonnette. Une femme s'approche et nous explique qu’il faut à présent descendre au fond du canyon. La paroi est vertigineuse, tellement raide qu’on ne voit même pas la trace du sentier ! Nous faisons confiance à la petite dame et suivons la direction indiquée. La descente s’avère magnifique, avec de beaux points de vue sur le canyon et les montagnes. Arrivée en bas, nous faisons une petite pause le long de la rivière en compagnie de deux ânes. Et là arrive la partie la moins drôle, il faut tout remonter ! Et oui, Quilotoa est le point culminant de notre trek. Nous arrivons finalement au village vers 15 h, les jambes fatiguées et les muscles congelés par le vent violent et froid qui souffle sur les crêtes.


Pour se réchauffer, rien de tel qu’un bon chocolat chaud et un canelazo au coin du feu (le canelazo, c’est la boisson chaude locale, un jus de fruit de la passion avec de l’alcool de canne à sucre, de la cannelle, un délice).

Jour 2 : de Quilotoa à Chugchilan


Pour ce deuxième jour de randonnée, nous avons 12 km à parcourir, mais aujourd’hui on est prévenu, les mollets vont chauffer.

On commence par longer les crêtes de la lagune du Quilotoa. Le cratère est impressionnant et la vue à couper le souffle ! Nous descendons ensuite, encore et encore, puis arrivons à nouveau en haut d’un canyon.

La descente est raide et le sentier bien étroit, il disparaît même sous une coulée de sable. Nous devons nous tirer à l’aide d’un bâton pour franchir l’obstacle et ne pas dégringoler la pente.

Nous arrivons à l’auberge de Chugchilan dans l’après-midi et profitons des hamacs de la terrasse pour buller au soleil.

Jour 3 : de Chugchilan à Isinlivi


Le réveil est difficile. Nous n’avons pas beaucoup dormi, Pauline a été malade toute la nuit. La journée s’annonce difficile, malgré les 12 km à parcourir sous un beau soleil.

Marcher en altitude, le ventre en vrac, vidée de toute son énergie est vraiment difficile. La dernière montée vers le village est une véritable épreuve, nous n’avons jamais marché aussi lentement.

Et quel bonheur d’apercevoir enfin l’auberge Llulu Llama où nous allons passer la nuit. On nous en avait dit que du bien, mais c’est encore mieux que ce qu’on s’imaginait. Premièrement, une belle surprise nous attendait car nous avons été surclassés dans un cottage pour nous avec balcon et cheminée au prix d’une chambre basique. Deuxièmement, nous avons eu accès à un sauna et un jacuzzi gratuitement avec vue sur la montagne. Et pour finir, le repas du soir et le petit déjeuner copieux et délicieux étaient inclus. Que demander de plus !


Après une bonne nuit de sommeil, nous choisissons de squeezer la dernière matinée de marche et de grimper à l’arrière de la camionnette du laitier pour rejoindre Sigchos. C’est amusant, en tout cas au début, parce que ça secoue et on se cogne de partout ! Arrivés à Sigchos, nous sautons dans un bus pour Latagunga. Le trajet devait durée 2h mais comme toujours, il y a les aléas….

On se retrouve coincé derrière un bus en panne. Tout le monde s’installe au bord de la route, il y a un attroupement autour du bus, mais personne ne sait vraiment quoi faire. Et là, perdu dans la montagne, on peut toujours attendre pour qu’une dépanneuse arrive.

Au bout de 3 heures, notre bus tente enfin de dépasser celui en panne, c’est tendu, mais ça passe !

1 comentario


subergson
23 sept 2019

toujours friande de votre aventure, mais je trouve que vous avez des pieds en bon etat avec ce que vous leur faites subir expliquez moi le montage en haut de la falaise a Quilotoa du chat et du dinosaure????bises bises profitez bien les amis et les mamies pensent a vous

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A propos de nous.

Un couple juste marié qui a bien l'intention de savourer chaque instant de cet incroyable voyage.

"ppontheroad".

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