La route des volcans

La route des volcans porte bien son nom. Le long de la panaméricaine se trouvent plusieurs cônes enneigés, comme les volcans Pinchicha, Cotopaxi et Chimborazo pour ne citer qu'eux. Ils avoisinent les 6000 m d’altitude et émergent des plateaux équatoriens, telles des berniques sur les plages bretonnes à marrée basse... Il nous était impossible de passer à côté sans les voir de plus près.

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Nous avons dormi deux nuits à Latacunga, le temps pour nous de fouler les flancs raides et roulants du Cotopaxi, qui culmine à 5860 m. L’ascension complète du volcan nous aurait bien plu, mais l'acclimatation n'était clairement pas encore au rendez-vous, le prix plutôt dissuasif et surtout, il s'agissait d'alpinisme assez technique. Heureusement, il est possible pour les novices comme nous de monter en voiture jusqu'à un parking situé à 4500 m d’altitude, puis de continuer à pieds jusqu'au glacier à 5000 m (en fonction de la saison, il se trouve plus ou moins haut et imposant). Cette montée de 500 m a été éprouvante, non pas pour l’altitude mais à cause du vent violent et perpétuel qui balaye les flancs du volcan. En tout cas, la vue sur le Cotopaxi était assez dégagée et ça, ça n'arrive pas tous les jours :)!!

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Trek de trois jours (voir le post "Le tour de Quilotoa")

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Après une journée de repos bien méritée pour nous remettre de notre trek autour de Quilotoa, nous avons repris la route vers le sud direction Riobamba.

L’attraction principale du coin consiste à gravir le volcan Chimborazo. L’ascension jusqu’au sommet… toujours pas pour nous :) 6280 m tout de même. Ainsi, à 7h30, nous avons pris un bus plein à craquer jusqu’à l’entrée du parque national. De là, nous avons choisi de prendre le sentier sur 5 km jusqu’au premier refuge plutôt que de prendre une des jeeps qui suivent une autre route. C’était génial, d’une part parce que le ciel était dégagé, ce qui nous permettait de contempler ce cône volcanique majestueux, et d’autre part parce que le sentier traversait le territoire des vigognes. Ce sont des animaux adorables qui ressemblent à des lamas, mais en plus frêles, de couleur rousse et assez farouches. Le jeu de la matinée consistait à se rapprocher de l’animal le plus discrètement possible.

Il y a deux refuges au pied du volcan. Le premier se trouve à 4800 m d’altitude et le second à 5000. Au-delà, il est possible de continuer encore 10 minutes pour atteindre une drôle de lagune orange à 5100 m. Elle se forme suite au ruissellement de l’eau des glaciers sur les roches ocres et chargées d’oxydes. C’est ici que nous avons pris notre déjeuner et un peu de repos. Si trois heures étaient nécessaires pour grimper, la descente nous a pris à peine plus d’une heure. A présent, nous commençons à sentir les bienfaits de l’acclimatation. Ce qui tombe à pique, n’est-ce pas, puisque notre prochaine destination n’est autre que les îles Galapagos !!!