Escapade à Sydney

S'il y a bien une ville que l'on avait envie de visiter durant notre voyage, c'est Sydney ! Une mégapole en bord de mer, où il fait bon vivre, avec d'excellents cafés à tous les coins de rue, un opéra majestueux posé sur l'eau, des plages et des surfeurs. Le mec bronzé et musclé qui court avec sa planche sous l’œil attentif du lifeguard, c'est bien ici!

Lorsqu'on découvre le harbourg de Sydney depuis les Royal Botanic Gardens, on se sent comme des gamins. Pour Pauline, c'est l'image de Dory et Marin venus sauver Némo qui resurgit, et pour Pierre, c'est Bernard et Bianca au pays des Kangourous :) Malgré la grisaille, l'opéra est impressionnant. On l'observe sous tous ses angles, de près comme de loin, de jour comme de nuit, afin d'apprécier son architecture atypique.

Nous restons 4 jours à Sydney, dans un logement très sympa à Surry Hills au sud du centre d'affaires. Il nous faut une petite heure de marche pour rejoindre le centre ville, 2h pour traverser le Harbourg Bridge et 3h pour rejoindre Bondi Beach. Nous avons en effet décidé de tout faire à pied !

Le côté moins marrant est la pluie, qui ne s'est presque pas interrompue pendant tout le séjour. Au début, c'est agréable un peu de fraîcheur et ça fait du bien de faire une pause de soleil (véridique), mais au bout de deux jours trempés, on a hâte que ses rayons reviennent nous réchauffer.

On profite d'une accalmie pour se rendre à Bondi Beach et observer les surfeurs dompter les vagues. Il y a même une piscine d'eau de mer pour ceux qui souhaitent nager tranquilles.

Ce qui est bien à Sydney, ce sont les cafés et les petites douceurs qui vont avec. Entre brunch salé, pause goûté, pâtisseries et crêpes, on se régale ! Et le café est délicieux, peut-être bien le meilleur que Pauline ait bu pendant le voyage, un comble après avoir traversé la Colombie, l’Équateur et le Pérou.

Le mauvais temps nous contraint à abandonner l'excursion en bateau à Manly beach, mais nous permet de nous reposer avant d'entamer le road trip en Tasmanie. Ce vendredi 6 mars, nous prenons l'avion direction Hobart. Comme pour la plupart de nos vols dans le Pacifique, il y a beaucoup de turbulences et nous sommes bien contents d'atterrir. On sort sans aucun contrôle, normal pour un vol domestique. Au moment de récupérer les bagages, un agent de la douane avec son chien circule entre les voyageurs. Le toutou s'arrête au niveau de Pauline et renifle longuement son petit sac. Pas de souci, ce n'est que le sandwich au poulet de l'avion qu'elle n'a pas mangé. Le douanier continue sa ronde et là, c'est sur Pierre que le chien s'arrête. Il lui ordonne d’ouvrir son sac et tombe sur trois bananes qu’on avait mis de côté pour le goûter et menace de lui coller une amende. Comme au Chili et en Nouvelle Zélande, il est interdit d’entrer sur le territoire avec des fruits frais. Effectivement, on n’avait pas vraiment fait attention à l’annonce dans l’avion, mais on aurait dû les jeter ou les déclarer, quand et à qui, on ne le saura jamais. Toujours est-il que Pierre se prend un avertissement, promis on ne recommencera plus !