Chili - Santiago le retour

Au revoir la Patagonie, nous voilà de retour sur Santiago. Un sentiment de fin de vacances, de page qui se tourne, flotte dans l'air. Martine doit prendre l’avion demain. Nous passons une nuit dans la capitale histoire de voir un peu le centre ville que nous avons manqué malgré les 18 jours de volontariat passés en périphérie de la ville.

Le climat social au Chili est toujours tendu et visiter le centre ville en cette période agitée s'avère assez compliqué. La place "Constitucion" est fermée, il y a des militaires partout et les commerces ferment plus tôt que d'habitude. Le glacier Emporio la Rosa, réputé pour faire les meilleures glaces du monde (oui bah il doit y en avoir beaucoup des meilleures glaces du monde), ferme trop tôt pour nous. Heureusement, dans le quartier des arts près de la place Italia, quelques restaurants sont ouverts, notamment un vieux bistrot avec une collection impressionnante de pisco. Voici un dernier bon repas arrosé d'un excellent pisco sour pour faire passer l'amertume du départ de Martine.

Le retour à l'hôtel de nuit est encore très animé. Les manifestants, des étudiants en grande partie, titillent un peu les forces de l'ordre, s'amusent et reçoivent quelques bombes l'acrimo. Rien de très violent mais on prend quand même la tangente et rentrons dare-dare à l'hôtel.

Ça y est, c'est le dernier jour pour mamie matou en terre chilienne. On commence la journée doucement, on fait des provisions au buffet du petit dej’ et c'est parti pour l'aéroport. Le vol de Martine est à 13h30. En arrivant au terminal, le vol annoncé sous la compagnie Latam de la réservation de Martine n'existe pas. A la place, il y a un vol Iberia à la même heure... C'est louche. On essaye donc d'enregistrer Martine aux bornes d'Iberia. Évidemment, cela ne fonctionne pas : "nous n'avons pas pu récupérer les données à ce nom là"... Trop louche. Heureusement, il y a plus de peur que de mal. Le check in se déroule sans problème au guichet. Il est temps de dire au revoir à Martine qui nous aura apporté un vent de fraîcheur et de peps, idéal pour continuer l'aventure après ce périple à travers l'Amérique du Sud.

Notre vol pour l'île de Pâques a lieu le lendemain matin à 6h30. Comme il faut y être en avance, pour économiser une nuit et un trajet AR pour le centre ville, on décide de passer la nuit à l'aéroport. On tente tout de même le Hollyday Inn juste devant le terminal mais à 300€ la nuit (et dire que c'est la chambre la plus économique), on n’insiste pas trop. Sans surprise, l'attente est longue, la nuit inconfortable. Nous sommes bien contents de quitter les sièges durs à 4h du mat’ pour procéder à l'enregistrement et de passer à autre chose. Le vol dure 5h, parfait pour terminer cette merveilleuse nuit à bord !